Bouygues Telecom a fait appel au Conseil d’État pour qu’il annule le décret “anti-Huawei” qui l’obligerait à remplacer une partie de ses antennes, rapporte L’Express.
L’équipement réseau de Huawei, soupçonné d’espionnage au nom de la Chine, est pas totalement interdit en France, mais la législation est telle qu’ils ne sont pas autorisés partout non plus …
Chaque projet de déploiement de la 5G doit en effet être soumis à l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information, qui dépend de Matignon. Cependant, les principaux arbitrages ne sont pas favorables à Huawei, comme l’a révélé Bouygues Telecom la semaine dernière dans ses résultats financiers.
L’opérateur, dont un peu moins de la moitié de la flotte 3G et 4G est composée d’antennes Huawei, a déclaré qu’il devrait démanteler 3000 antennes Huawei dans les zones denses d’ici 2028 en raison de la réglementation. Une opération pour laquelle il souhaite être indemnisé par l’Etat.
L’équipementier chinois est déjà exclu de quatre zones comprenant des installations stratégiques (Brest, Rennes, Toulouse et Strasbourg). Bouygues Telecom devra remplacer ses antennes Huawei dans quatre villes supplémentaires d’ici 2023 et neuf autres d’ici 2025 (les noms n’ont pas été précisés). En 2028, toutes les zones denses devront disposer d’antennes fournies par un autre équipementier. A moins que Bouygues Telecom ne parvienne à faire annuler le fameux décret.
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