La phrase est clémente. La commission disciplinaire de la Ligue de football professionnel a imposé mercredi 2 matches fermes de suspension, et une peine avec sursis, à Neymar, coupable d’avoir infligé un coup derrière la tête d’Alvaro Gonzalez dans le match perdu 1-0 par le Paris Saint-Germain contre l’Olympique de Marseille.
Pour cette faute survenue dans les dernières minutes de cette rencontre, l’attaquant brésilien a reçu un carton rouge direct. Une première sanction qui l’a automatiquement privé mercredi soir de la réception du FC Metz, match tardif de la première journée de Ligue 1. Neymar sera donc également suspendu dimanche (13h) à Nice et pourra revenir en Ligue 1 à Reims le 27 septembre.
Le cas des insultes racistes sous enquête
Cette sanction n’a aucun lien direct avec l’accusation de racisme portée par Neymar contre Alvaro Gonzalez. Pour cet autre aspect, une enquête a été ouverte par le comité de discipline. Il doit notamment être utilisé pour analyser toutes les images du match et les bandes sonores fournies par Téléfoot et beIN Sports. Les conclusions de l’enquête et les sanctions éventuelles ne seront pas connues la semaine prochaine.
Au lendemain de cette rencontre sous haute tension, la superstar du PSG avait évoqué cette gifle. Il avait admis avoir craqué, à cause des insultes racistes qu’il attribue au défenseur espagnol. “Hier, j’étais révolté, il a écrit sur Instagram. J’ai été puni d’un carton rouge parce que je voulais frapper quelqu’un qui m’avait offensé. Je pensais que je ne pouvais pas partir sans faire quelque chose parce que j’ai réalisé que les arbitres ne feraient rien, qu’ils n’avaient pas remarqué ou ignoré l’incident. Pendant le match, j’ai voulu répondre comme toujours, en jouant au football. Les faits montrent que je n’ai pas réussi “.